Curiosités et monuments

Curiosités et monuments


LE MONUMENTS AUX MORTS

Le 1er septembre 1919, le maire M. François PICANDET traîte de gré à gré avec M. CLERMONT architecte à Paris pour l’édification d’un monument aux morts en pierre de Villebois, sur la base de 8500F comprenant l’inscription des noms et prénoms des soldats. Le transport de la gare jusqu’au chantier fut à la charge de la commune. Moyennant de légères modifications n’entraînant pas de surcoût, le projet est accepté par le Conseil Municipal le 14 septembre et en préfecture le 19 mars 1920. Le 18 octobre 1921, le maire avec l’accord de son conseil traite de gré à gré avec M. Sauty Gillet, serrurier à Saint Gervais pour la pose d’une grille autour du monument.La dépense engagée est de 1600 F. La réception des travaux s’est faîte le 8 janvier 1922 par le maire et l’entrepreneur en présence de MM. Brunier Pierre et Lardy Jules conseillers municipaux. Le 1er novembre 1926, le Conseil Municipal, lors d’une délibération décide de compléter le monument aux morts par la pose en son sommet d’un poilu en pierre de Volvic et mandate son maire pour conduire les opérations. Le 12 janvier 1927, M. Picandet, maire traite de gré à gré avec M. Buisson entrepreneur à Volvic sur la base de 6500F.

 


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LA CHAPELLE DE MONTAGARD

La chapelle "Notre-Dame des Blés" se trouve au sommet d’une colline qui domine le village, appelée MONTAGARD, c’est à dire suivant l’ancienne appellation "Mont-regard", parce que son sommet se découvre aux yeux "le plus beau panorama de l’Auvergne". La vue s’étend en effet sur le sud-ouest du département jusqu’aux lointains clochers de Puy-Saint-Gulmier et d’Herment, à quelques 40 km. Par temps clairs on distingue même à l’est les Bois Noirs de Thiers par dessus la plantureuse Limagne, et comme fond de cet incomparable tableau : la majestueuse chaîne des Dômes et des monts Dore.

Des explications sur l’existence et l’histoire de cette chapelle sont données par un petit document affiché sur place, à l’intérieur. Depuis la chapelle, la vue est magnifique vers le sud : le puy de Dôme se détache bien, entouré des volcans voisins, et la chaîne du Sancy apparait en arrière plan. Côté nord, la vue donne sur un vallon dominé par la crête qui culmine à 804 m (bois de Pionsat). Pour s’y rendre, le mieux est de laisser la voiture au départ de la deuxième route à droite après l’église et de marcher un peu ; on peut aussi laisser la voiture 500 m plus loin, au début du chemin qui mène à la chapelle.

UN PEU D’HISTOIRE.....Une vieille coutume voulait que les paysans de la région fissent bénir quelques épis de blé avant les semailles d’automne, le dimanche qui suit la fête du 8 septembre, pour les mêler aux grains à semer, et attirer ainsi sur leurs champs la protection de Notre-Dame. Le centenaire des apparitions de Lourdes en 1958 allait fournir au curé de Gouttières, l’abbé A.M. GRANGE, l’occasion attendue pour raviver et rénover cette dévotion, en la dotant à la fois d’une chapelle et d’une statue de la Vierge.
Quelques paroissiens, persuadés que la beauté du site de Montagard ne pouvait favoriser que le pieux désir de leur curé, suggérèrent de remplacer la croix qu’il y avait récemment dressée par une chapelle commémorative. Le projet fut présenté à Monseigneur de la Chanonie, évêque de Clermont : il vint lui-même, le 7 mai 1958, approuva l’emplacement de la future construction, et lui attribua le vocable de Notre Dame des Blés.
Le 6 décembre, le terrain était gracieusement cédé à l’association diocésaine par les deux familles propriétaires. Restait à bâtir la chapelle : l’intrépide curé se fit architecte, terrassier, maçon...à l’exemple des moines de jadis. Deux jeunes se présentèrent les premiers pour l’aider à établir les fondations, puis peu à peu, chacun dans le village voulut fournir sa part, qui en travail, qui en matériel, qui en dons divers. Tant et si bien que la chapelle, dont la première pierre avait été bénite le 27 août 1959 par l’archiprêtre de Riom-Saint-Amable, pouvait être inaugurée le 11 octobre suivant, par le vicaire général, Monseigneur Jean Dozolme qui deviendra évêque du Puy-en-Velay. Ainsi grâce à l’effort de tous, quelques semaines à peine avaient suffi à créer ce nouveau centre de dévotion mariale. Le parchemin enfermé dans l’une des pierre de la fondation souligne cette heureuse unanimité. Cette même pierre contient 4 médailles offertes et une autre pierre contient un fragment du rocher de Massabielle envoyée par Mgr Théas, évêque de Lourdes. Quant à la statue Notre Dame des Blés, c’est une gracieuse statuette en bois du XVIII e siècle. Son bras gauche soutient un enfant-Jésus. Cette statue fut offerte à l’abbé Grange par des paroissiens de Cunlhat alors qu’il y était vicaire.
L’inauguration de la chapelle eut lieu le 11 octobre 1959. Elle débuta par une procession champêtre de l’église à la nouvelle chapelle (à 1200m.) Notre dame des blés entourée d’enfants, trônait sur un tracteur flambant neuf, fleuri de bleu et de blanc. A l’entrée de la chapelle, le curé fondateur-bâtisseur, qui voyait enfin la réalisation de ses rêves, bénit solennellement la statue de Notre Dame. Puis, donnant libre cours à sa joie, il remercia le vicaire général représentant l’évêque de Clermont, les donateurs, les ouvriers bénévoles, ses paroissiens, et les nombreux pèlerins venus des communes environnantes. La procession se reforma alors pour regagner l’église où la statue allait être installée pour ses quartiers d’hiver. Suivit la grand-messe célébrée par Mgr Dozolme Vicaire général. La cérémonie se termina par la bénédiction de la gerbe de blé nouveau, toute enrubannée, offerte par le hameau des Bouchauds d’où été venus les nombreux maçons qui avaient édifié la chapelle. Faut-il ajouté que les assistants se disputèrent allégrement ces épis bénis, pour les mêler comme jadis aux semences futures, et en distribuer quelques grains à leurs bêtes. Depuis ce jour, la dévotion à Notre Dame des Blés s’exprime sur une sorte de rythme binaire : montade à sa chapelle de Montagard le dimanche qui suit le 25 mars ou le 1er dimanche après Pâques, pour son séjour d’été au milieu des champs de blés ; dévalade à l’église paroissiale, le dimanche qui suit la fête de la maternité de Marie (11 octobre), avec le concours de tous les curés des paroisses environnantes. Là-haut, sur le modeste piédestal qui surmonte l’autel de sa chapelle, fait d’une belle cheminée Louis XIV,elle accueille indistinctement moissonneurs et touristes, paysans pèlerins de la région et citadins venus de loin pour admirer le site. Plusieurs plaques de marbre attestent déjà leur reconnaissance pour des faveurs reçues. (D’après un document de 1960 de l’abbé GRANGE) NOTRE DAME DES BLES au milieu des blés ! __________________________________________________________

LES SITES DE LA RESISTANCE


COTERUE, Dans les Grands Bois. Trois maisons dont une ancienne ferme constituaient ce lieu-dit. Lors de l’électrification des campagne en 1933, une ligne électrique avait réalisée pour ce groupe d’habitations. Au pied du dernier poteau, les engagés du maquis Nestor PERRET creusèrent clandestinement une fosse où fut installée la station de recharge des batteries servant à l’éclairage de leur sape-abri et à l’alimentation des dispositifs d’alerte du camp situé à 3 km. le 17 mai 1944, la ferme fut utilisée comme cantonnement du maquis "trentaine-de-Commandement de Saint Gervais". Lors de l’opération de ratissage de l’armée allemande, aidée par la milice le 2 juillet 1944, les trois maisons furent incendiées avec leur contenu : voiture et machines agricoles. Nestor PERRET ("Serge") établi comme chapelier boulevard Desaix à Clermont-Ferrand a 40 ans en 1940. Résistant de la première heure aux côtés du général Cochet, aux "ardents" puis à "combat" il devient chef des M.U.R. pour la ville de Clermont. Il dirige aussi le N.A.P. (Noyau des Administrations Publiques) qui organise un service secret dans tous les services publics. La Gestapo l’arrête le 26 octobre 1943, elle sait quelles sont ses fonctions et s’acharne sur lui pour qu’il livre ses secrets. Il déclare seulement "je suis français, je ne parlerai pas" et meurt sous la torture le lendemain.

LE MUSEE DE LA RESISTANCE

A Saint Gervais d’Auvergne SMADC Place Raymond GAUVIN Tél : 04.73.85.82.08
Visite gratuite
Ouvert toute l’année Pour de plus amples renseignements, rendez-vous sur le site :


LE VIADUC DES FADES

A 18 KM Le viaduc des Fades est un viaduc ferroviaire français lancé au-dessus de la Sioule, entre les communes de Sauret-Besserve (canton de Saint-Gervais-d’Auvergne), au nord, et des Ancizes-Comps (canton de Manzat), au sud, dans le département du Puy-de-Dôme. Il livre passage à la ligne de chemin de fer de Lapeyrouse à Volvic (tronçon de la relation de Clermont-Ferrand à Montluçon-Ville, via le plateau des Combrailles), dont l’exploitation a été suspendue le 9 décembre 2007 par la direction régionale de la SNCF. Une mesure prise officiellement « pour raison de sécurité », du fait de l’état de vétusté de l’infrastructure. La baisse de fréquentation de ladite ligne, aussi bien en voyageurs qu’en fret, explique qu’elle ne bénéficiait plus d’un entretien régulier depuis des années. Depuis la date de la suspension du trafic, l’association « Sioule et patrimoine » se bat pour que ce monument soit restauré et la ligne remise en service. Un combat qui n’a rien de facile puisque, ni RFF, ni les autorités compétentes ne veulent entamer des actions concrètes, seulement quelques promesses non tenues. Des projets existent comme un train touristique, mais la région ne veut pas s’engager pour sauver ce magnifique viaduc chef d’œuvre de la belle époque et qui représente un des plus beaux fleurons de notre patrimoine. L’absence d’entretien pourrait conduire, à la longue, à la détérioration irréversible du géant. Il fut à sa construction en 1909,le plus haut viaduc ferroviaire du monde et le plus haut d’Europe jusqu’en 1976.


Le viaduc lorsque le train passait encore..... Le viaduc et le barrage en arrière-plan Le centenaire du viaduc et le spectacle son et lumière en 2009


LE MANOIR DE VEYGOUX

A 40 km sur la commune de Charbonnières-Les-Varennes

AU COEUR DE L’AUVERGNE, REVIVEZ LA REVOLUTION FRANCAISE Veygoux est un site touristique voulu par les élus du territoire des Combrailles, désireux de faire connaître cette partie de l’Auvergne, à travers son personnage le plus emblématique : le Général Desaix, fidèle de Bonaparte.

Ouvert en 2000 et réaménagé en plusieurs phases successives (2003 et 2009), Veygoux est désormais dédié à la thématique de la Révolution française, qu’il propose d’aborder de façon ludique et interactive, dans l’esprit d’un parc à thème.
Mais Veygoux est aussi un lieu culturel qui propose chaque année des spectacles originaux, souvent créés par des troupes locales. En effet, le site de Veygoux continue à jouer son rôle de vitrine du territoire des Combrailles, tant dans ses animations que dans sa boutique ou son espace de restauration « le Comptoir Desaix ».
Enfin, Veygoux propose plusieurs espaces à la location, tant pour des évènements privés que professionnels. Le savoir faire de son équipe vous garantira la réussite de vos évènements, dans un cadre hors du commun.

A NOTER : Veygoux s’est associé au château de Mombasiglio, dans le Piémont Italien, pour proposer plusieurs nouveautés en 2014, faisant la part belle aux innovations technologiques.